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Poésie

"Donne aux vers de ma lyre
une aimable couleur,
ta grâce à mon délire,
ton charme à ma douleur.
Que le nuage sombre
qui voile mes destins,
s'échappe, comme une ombre,
à tes accents divins."
  

Extrait du poème “à la poésie” de Marceline Desbordes-Valmore

 

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Retrouvez-vous avec Chloé au Barouf !

Chloé vous propose des rencontres libres et conviviales autour de la lecture de poésie.

 

 

 

Les participants apportent leurs poèmes préférés, leurs récentes découvertes, les textes qu’ils ont envie de faire partager aux autres. L’objectif est de découvrir, à travers les apports des un-e-s et des autres, une grande variété de textes poétiques, mais aussi de rendre la poésie présente de façon régulière.

 

Pensez à apporter un petit quelque chose à grignoter et à partager.

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"Beatrice adressing Dante" William BLake, Aquarelle sur papier. 

“Aujourd’hui il pleut à torrents, et je me suis quand même promenée pendant deux heures ce matin dans le petit jardin, sans parapluie comme d’habitude, avec mon vieux chapeau et la cape de la grand-mère Kautsky. C’était si bon de pouvoir réfléchir et rêver en marchant, tandis que mon chapeau et mes cheveux étaient trempés et que l’eau coulait en ruisseau le long de mon cou. Même les oiseaux étaient de bonne humeur. Une mésange en particulier, qui est mon amie, se promène toujours avec moi. Voilà comment cela se passe : je marche toujours le long des murs des deux côtés du jardin, et la mésange me suit pas à pas en sautant de buisson en buisson. N’est-ce pas charmant ? Nous ne craignons toutes deux aucun temps, et il nous est déjà arrivé de faire notre promenade quotidienne au milieu d’une tempête de neige. Aujourd’hui, l’oiseau semblait si défait, mouillé et misérable que j’ai pensé qu’il devait en être de même pour moi ; et cependant nous nous sentions tous deux très bien. Pourtant cet après-midi la tempête souffle si fort que ni l’un ni l’autre n’avons osé sortir. La mésange est sur les barreaux de ma fenêtre et penche sa tête à droite et à gauche pour voir ce que je fais derrière la vitre. Je suis assise à mon bureau et j’écoute avec plaisir le tic-tac de la montre qui fait un bruit familier dans la pièce, je travaille.”

 

Rosa Luxemburg, lettre à l'homme qu'elle aime, adressée depuis la prison.

 

 

 

 

 

Poème en X

 

Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,
L’Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,
Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix
Que ne recueille pas de cinéraire amphore

Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx,
Aboli bibelot d’inanité sonore,
(Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx
Avec ce seul objet dont le Néant s’honore.)

Mais proche la croisée au nord vacante, un or
Agonise selon peut-être le décor
Des licornes ruant du feu contre une nixe,

Elle, défunte nue en le miroir, encor
Que, dans l’oubli fermé par le cadre, se fixe
De scintillations sitôt le septuor.

 

Stéphane Malharmé

 

 

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